Sauve qui peut !

Bilbo le Hobbit (Tolkien)

Rappel :

Barême habituel de notation pour une explication de texte :

- Réponse seule = rien (si vous vous contentez de dire qu'il y a de la peur et du courage sans utiliser le texte, ça ne vaut rien)

- Réponse et explication = la moitié des points (il manque la preuve/citation et donc le travail de vocabulaire)

Exemple ici : Il y a du danger car il y a des loups > commentaire : où est-ce marqué dans le texte ?

- Réponse et citation = la moitié des points (il manque une explication avec ses propres mots)

Exemple ici : Il y a du danger car : « des loups [...] s'assemblaient» (à vous, juste après « car » d'expliquer!)

- Réponse et explication et citation, mais en utilisant les mêmes mots = les ¾ des points

Exemple ici : Il y a du danger car il y a des loups : « « des loups [...] s'assemblaient»

- Réponse + explication avec SES mots + citation = tous les points

Exemple ici :Il y a du danger car ils sont encerclés par des animaux sauvages : « des loups qui s'assemblaient » (l.8)

Correction :

Il s'agit d'un récit d'aventures parce que

      Tout d'abord, on trouve des péripéties : des loups approchent de nos héros (l. 1 à 10), puis les personnages tentent de se mettre à l'abri en montant dans les arbres (l.11 à 24), il faut ensuite sauver l'un d'eux qui ne peut grimper seul (l.25 à 38) et enfin, les loups les attaquent (l.39 à fin).

Pour les péripéties, faire un résumé

      Ensuite, le récit nous offre un dépaysement géographique. En effet, l'histoire se déroule dans un autre pays, imaginaire : on apprend dans l'introduction que Bilbo vit dans un « comté », ce que l'on ne trouve pas en France de nos jours, et que le magicien « entraîne Bilbo dans un périlleux voyage ». L'extrait se déroule « au coeur d'une forêt obscure » (intro), dans une clairière étrange.

Pour le dépaysement géographique, montrer que le récit se déroule ailleurs = pas à Beynes, dans les Yvelines

      De plus, les personnages doivent faire face à des dangers : ils ont échappé à des Gobelins (intro), et maintenant ils doivent échapper à une autre attaque : ils sont encerclés par des animaux sauvages : « des loups qui s'assemblaient » (l.8) et « En un instant, il y eut toute une horde hurlant tout autour de l'arbre, et bondissant le long du tronc, yeux flamboyants et langue pendante » l.44 et 45.

      Donc, bien sûr, les personnages, et le lecteur avec eux, ont peur : la forêt est inquiétante, et l'angoisse monte à cause de nombreux éléments (la clairière vide l.2, le « hurlement à donner le frisson » l.6, et la progression des loups l.39 à 45). Les phrases interrogatives (« Qu'allons-nous faire ? » l.11) ou exclamatives (« Dans les arbres, vite ! » l.15), les verbes de mouvement comme courir l.16 et 23, descendre, grimper, déboucher, hurler..., ou la comparaison de Bilbo avec un lapin (qui est très drôle!) l.24, créent le suspens.

Pour la peur, on peut utiliser le champ lexical (= le vocabulaire) de la peur, mais aussi la ponctuation (? et !)

      Pour finir, malgré tout cela, les personnages font preuve de courage : Bilbo, qui vit ces mésaventures alors qu'il n'en avait pas du tout envie, apprend-on en introduction, et surtout Dori, généreux, qui l'aide malgré le danger : on sait qu'il est « un brave nain » l.34, et il redescend de l'arbre pour aider Bilbo, au péril de sa vie : « Dori n'abandonna pas toutefois Bilbo » (l.40) et : « Un loup, happant le pan de son manteau au moment même où il se hissait, faillit l'attraper » (l.43). Ici, on voit bien que le personnage principal, Bilbo, n'est pas toujours le plus courageux...

Pour le courage, on peut utiliser le champ lexical, ou expliquer les actions qui prouvent le courage

On ne peut pas utiliser le réalisme pour ce texte : dans notre monde, les magiciens n'existent pas..

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