A l'épreuve du désert

1. Exemples de dangers que l'on peut affronter

- dans la nature : tempête en mer, tornade, tremblement de terre, orage en montagne...

- avec les animaux : attaque de loups, ours, serpents...

- avec les hommes : attaque terroriste, voleur armé...

2. Exercice 10 p.123 : classer les mots selon qu'ils appartiennent au champ lexical du danger ou du courage (à faire en allant chercher les définitions si besoin)

Rappel : le champ lexical est l'ensemble des mots qui parlent du même thème

Nous avons déjà vu de nombreux mots parlant du champ lexical du courage avec Le Vaillant Petit Tailleur, en début d'année.

danger : Détresse ; épreuve ; adversité ; péril ; risque ; obstacle ;

courage : Audace ; bravoure ; cran ; hardiesse ; intrépide ;

3. Texte p.112 :

A l'épreuve du désert :Prouver qu'il s'agit d'un récit d'aventure

Rappel : pour bien répondre à une question d'explication de texte, il faut rédiger l'ensemble

réponse + explication avec ses propres mots + citation (= recopier entre guillemets la phrase du texte qui prouve la réponse)

1 réponse = 1 paragraphe

Il faudra faire le même travail lors du contrôle bilan en fin d'étude

Correction : (3 réponses demandées, je les mets toutes)

     Il s'agit bien d'un récit d'aventure puisque cet extrait comporte plusieurs péripéties : tout d'abord, on apprend que les personnages partent pour une aventure dangereuse en traversant un territoire inexploré : « Nous allons nous lancer dans l'inconnu »(l.4), sans avoir la possibilité de revenir en arrière : « on ne pouvait reculer ; il fallait aller de l'avant »(l.9) Puis, qu'ils vont manquer du nécessaire pour avancer en sécurité : «Si l'eau n'eût pas manqué ! »(l.13). On se demande ce qu'ils vont devenir, il y a donc du suspense.

     Il s'agit bien d'un récit d'aventure aussi parce qu'il y a un dépaysement géographique : l'histoire ne se déroule pas dans notre environnement quotidien mais sur un autre continent : l'introduction nous apprend qu'il « s'agit de survoler l'Afrique dans une montgolfière » et que de continent « reste encore mystérieux au XIXe siècle ».

     Par ailleurs, le narrateur ressemble bien à un héros qui doit faire face à un danger : la traversée risque d'être difficile, et personne ne l'a encore faite avant eux : « Il ne semblait pas qu'une caravane eût jamais affronté cette contrée déserte »(l.5) ; personne ne pourra donc les aider. En plus ils risquent de mourir de soif, n'ayant pas suffisamment d'eau pour tenir longtemps : « c'est trois jours et demi de voyage qu'il nous reste, et pendant lesquels il faut trouver de l'eau à tout prix »(l.23 à 25).

     De plus, le danger étant présent, on trouve aussi dans le texte le de la peur marquée par les phrases exclamatives : « Et pas un nuage au ciel ! »(l.11), « Si l'eau n'eût pas manqué ! »(l.13), « Mais il en restait en tout trois gallons ! »(l.13). Et le docteur dit bien, l.22 : « de peur de manquer un ruisseau ».

Cependant notre héros va affronter ces dangers malgré la peur, il fait donc preuve de courage. En effet, il garde tout son calme, est capable de compter le temps qu'il leur reste, de faire au mieux pour prévoir leur survie : « Fergusson mit de côté un gallon destiné à étancher la soif ardente »(l.14).