La chasse au trésor
La chasse au trésor:Prouver qu'il s'agit d'un récit d'aventure
Rappel : pour bien répondre à une question d'explication de texte, il faut rédiger l'ensemble
réponse + explication avec ses propres mots + citation (= recopier entre guillemets la phrase du texte qui prouve la réponse)
1 réponse = 1 paragraphe avec ALINEA
Il faudra faire le même travail lors du contrôle bilan en fin d'étude
Correction : (les 5 réponses sont demandées)
Il s'agit bien
d'un récit d'aventure puisque cet extrait comporte plusieurs
péripéties : (résumer rapidement)
Dans les premiers paragraphes on suit les deux enfants qui visitent une maison abandonnée.
A la ligne 20, ils se retrouvent coincés au premier étage à l'arrivée de deux hommes.
A la ligne 46, ils comprennent que l'un d'eux est Joe l'Indien, et sont terrifiés.
Ils essaient de s'enfuir lorsque les hommes s'endorment mais font du bruit et ne bougent plus.
Ils épient les hommes qui, réveillés, veulent cacher leurs dollars en les enterrant et découvrent une trésor.
A la fin, Joe, intrigué par les outils que les garçons ont laissés, va monter les escaliers.
On se demande à chaque fois si les garçons vont s'en sortir, ce qu'ils vont devenir, il y a donc du suspense.
Il s'agit bien d'un récit d'aventure aussi parce qu'il y a un dépaysement géographique : l'histoire se déroule au « Mississipi à la fin du XIXe siècle » apprend-on dans l'introduction, nous sommes donc en Amérique, et à la ligne 68, le complice de Joe parle de partir au "Texas".
Par ailleurs, les deux enfants ressemblent bien à des héros qui doivent faire face à un danger : d'abord ils sont dans « une maison que l'on dit hantée », nous dit l'introduction, montent à l'étage alors que l'escalier est en ruine et l'ascension « périlleuse »(l.16), mais surtout, ils sont pris au piège au premier étage de la maison et, ligne 14, on sait que « en cas de danger, toute retraite leur serait coupée » ; or le danger est bien réel puisque l'un des deux hommes qui entre n'est autre que Joe l'Indien dont on apprend en note qu'il « est un assassin » !
De plus, le danger étant présent, on trouve donc dans le texte beaucoup de peur : le champ lexical (=vocabulaire) de la peur est très riche : « furent saisis »(l.2), « en tremblant »(l.5), « l'oreille tendue, le souffle court, prêts à battre en retraite à la moindre alerte »(l.8 et 9), « crainte »(l.10), « blême de frayeur »(l.22), « Ils grelottaient de peur »(l.27), « pâles d'effroi »(l.44), et ils sont tellement terrifiés par Joe que « Notre héros crut mourir de peur »(l.57)..
Les nombreuses phrases interrogatives ou exclamatives traduisent aussi leur affolement
Cependant nos personnages affrontent ces dangers malgré la peur, il font donc preuve, en tout cas au début, de courage. En effet, ils vont visiter la maison « sinistre »(l.3) malgré leurs craintes, ils s'y « risquèrent »(l.4), et « entrèrent »(l.9) en admirant « la hardiesse dont ils faisaient preuve »(l.12), on parle même de leur « courage »(l.19)